La recherche polaire : un pont pour consolider la coopération internationale - NAWA

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Même si la Pologne est située assez loin des zones polaires, elle a une longue tradition de recherche liée à ces régions qui, jusqu’à nos jours, n’ont pas encore dévoilé tous leurs secrets. Historiquement, les premiers Polonais qui y sont arrivés étaient des exilés déportés en Sibérie sur l’ordre du tzar.

La recherche polaire combine de façon naturelle des activités liées aux sciences exactes, aux sciences de la nature et à l’ingénierie. Les résultats de ces études, ainsi que l’ensemble des activités de logistique et d’exploration, influent sur d’autres domaines de la science : la médecine, les sciences humaines ou les sciences sociales.

La participation des scientifiques polonais dans la coopération et la compétition dans le cadre de la recherche polaire internationale a une importance fondamentale pour notre pays. La Pologne a ses représentants au Conseil polaire européen, elle est aussi signataire du Traité sur le Spitzberg et du Traité sur l’Antarctique. De nombreux endroits dans les zones polaires portent des noms polonais ou ceux d’explorateurs polonais, comme, par exemple, Polakbreen, Kopernikusfjellet en Svalbard, Polonia Glacier au Groenland, Arctowski Icefield et Warszawa Icefield en Antarctique.

Les recherches menées dans les zones polaires confirment la présence de la Pologne en Arctique et en Antarctique, avec tout ce que cela entraîne : tous les coûts et tous les avantages, mais aussi l’accès au savoir, la renommée internationale, une exploration commune et l’utilisation des ressources des océans polaires et des ressources minérales. Les études sur les débuts de la Terre, très prometteuses dans les régions polaires, méritent une attention particulière. Les résultats des recherches sur le rythme et les directions du changement climatique global, recherches effectuées dans les zones subpolaires, les plus sensibles à ces changements, constituent un autre aspect important. Cela peut entraîner des effets concrets sur la politique climatique du pays et sur de nouveaux domaines d’activité économique liés au réchauffement de l’Arctique.

Les recherches dans les régions polaires sont par définition internationales, il est donc évident que les normes internationales doivent être respectées, et que les méthodes et les technologies internationales doivent être appliquées. Elles contribuent à porter les autres disciplines de la science au plus haut niveau mondial. L’infrastructure de la recherche polonaise, composée des stations polaires au Spitzberg et en Antarctique, est conforme à l’ensemble des sept priorités dans le domaine de la recherche et de l’innovation, définies par l’Union européenne dans le programme « Horizon 2020 », ainsi qu’aux priorités du KIS-2018 (Spécialisations nationales intelligentes) et aux priorités adoptées par les ministères dans la Stratégie pour la recherche polaire polonaise 2017 – 2027.

Les navires et les stations polaires polonaises, en tant que plateformes de recherche internationale, sont des centres qui regroupent des équipes de recherche spécialisées dans de nombreux domaines de la science, permettant la réalisation de grands projets nationaux et internationaux. Ce sont des ambassadeurs de la science polonaise dans le monde. Leur capacité à attirer des partenaires et des fonds potentiels est étroitement liée à la qualité et la modernité de leur infrastructure et à leur potentiel d’équipement.

Ce vaste programme de recherche, qui garantit la participation permanente dans la création des bases de données internationales et l’accès aux archives nationales contenant des données d’observations, sera réalisé grâce à une coopération étroite avec les centres universitaires, membres du Consortium polaire polonais qui se compose de cinq instituts de l’Académie polonaise des sciences, d’onze établissements d’enseignement supérieur et d’un institut professionnel, sous la coordination de l’Université de Silésie. Le Consortium polaire polonais est composé de plus de 500 experts de divers domaines de la science, parmi lesquels plus d’une centaine de directeurs de recherche, environ 150 enseignants-chercheurs, plus de 200 chercheurs débutants, ainsi qu’une cinquantaine de spécialistes en logistique et de techniciens hautement qualifiés.

Les futurs chercheurs sont formés dans le Centre d’études polaires à l’Université de Silésie à Katowice qui propose des études de licence, de master et de doctorat (École doctorale internationale de l’environnement).

L’organe de coordination des études polaires en Pologne et à l’étranger est, depuis 40 ans et pour tous les scientifiques de ce domaine, le Comité de la recherche polaire de l’Académie polonaise des sciences (PAN).

Prof. Piotr Głowacki, président du Comité de la recherche polaire de l’Académie polonaise des sciences PAN. Membre du Conseil d’administration de Svalbard Integrated Earth Observing System (SIOS). Membre du comité exécutif du Forum des opérateurs de recherche en Arctique (FARO). Chef du Département de recherche polaire et marine de l’Institut de géophysique de l’Académie polonaise des sciences (2002-2016)

 

 

Les stations polaires polonaises

Station polaire polonaise Henryk Arctowski sur l’île King George, Institut de biochimie et de biophysique de l’ Académie polonaise des sciences (Péninsule Antarctique)

Station polaire polonaise Stanisław Siedlecki à Hornsund, Institut de géophysique de l’ Académie polonaise des sciences (Spitzberg)

Station polaire Dobrowolski, Institut de géophysique de l’ Académie polonaise des sciences (partie est de l’Antarctique)

Station polaire universitaire Nicolas Copernic, Kaffiøyra (Spitzberg)

Station polaire universitaire Adam Mickiewicz (AMUPS) , Petuniabukta (Spitzberg)

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