Les recherches BIAŁYSTOK PLUS : comment prévenir les maladies de civilisation - NAWA

Używamy plików cookies, aby pomóc w personalizacji treści, dostosowywać i analizować reklamy oraz zapewnić bezpieczne korzystanie ze strony. Kontynuując, wyrażasz zgodę na gromadzenie przez nas informacji. Szczegóły znajdziesz w zakładce: Polityka prywatności.

Les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer, sont des maladies qui constituent actuellement un vrai fléau dans le monde entier. Les scientifiques continuent de rechercher les moyens d’arrêter cette tendance alarmante. Aujourd’hui, une étude multidisciplinaire de cohorte, unique de ce genre en Pologne et très rare dans le monde entier, est en cours.

L’objectif des recherches BIAŁYSTOK PLUS, menées à l’Université de médecine de Białystok sous la direction du professeur Karol Kamiński, consiste à identifier les causes de ces maladies de civilisation.

Ces recherches innovantes impliquent l’utilisation des méthodes d’imagerie médicale, des tests fonctionnels, biochimiques et moléculaires. Elles permettront de prévenir les maladies chroniques, de promouvoir un mode de vie sain et d’améliorer l’organisation de la protection de la santé. Elles rendront aussi possible la détection précoce des maladies, et permettront même de prévoir les maladies susceptibles d’affecter la population du futur.

Une évaluation globale de la santé

Dix mille citoyens âgés de 20 à 80 ans seront choisis au hasard pour participer au projet BIAŁYSTOK PLUS. Ils seront soumis tous les cinq ans à des tests non invasifs. Ce qui rend cette étude exceptionnelle, c’est le fait que l’état de santé des participants sera analysé de façon exhaustive, à partir de leur histoire médicale complète et de plus d’une trentaine d’examens spécialisés, dont les échographies de divers organes, la spirométrie, les photographies du fond de l’œil et l’IRM (imagerie par résonance magnétique), ainsi que des tests biochimiques et des examens dentaires. On analysera aussi le microbiome, c’est-à-dire l’ensemble de la microflore bactérienne dans l’organisme. Le projet vise également à stocker des échantillons de sang, d’urine, de selles et de liquide créviculaire gingival, de sorte qu’on puisse les examiner dans le futur avec l’utilisation des méthodes innovantes.

« Pendant les études pilotes, nous avons examiné plus de 500 personnes. Actuellement, nous procédons aux analyses de base. Presque 300 personnes y ont déjà participé, parmi lesquelles plus d’une centaine ont été soumises à l’IRM », dit Karol Kamiński.

Selon les premières conclusions du projet BIAŁYSTOK PLUS, parmi les facteurs qui provoquent le développement d’une maladie, il y a une mauvaise alimentation, le surpoids et l’obésité, les troubles du métabolisme des glucides et les troubles de la thyroïde.

Une invitation à la coopération

Le projet s’inspire de l’étude « Study of Health in Pomerania (SHIP) », qui est en cours depuis 1997 à l’Université de Greifswald en Allemagne, partenaire officiel de l’équipe polonaise.

« Nous allons analyser les résultats ensemble, pour augmenter le nombre de personnes dans les groupes cibles et pour rendre les résultats plus fiables. Ceci nous permettra de parler des phénomènes qui concernent l’ensemble de la population humaine, explique Karol Kamiński. La plupart des résultats que nous avons obtenus seront mis à la disposition des scientifiques en Pologne et à l’étranger », assure le chef du projet. Les chercheurs sont ouverts à la coopération avec les représentants de différents domaines de la science : sociologues, démographes, économistes, tous ceux qui, à partir de ces analyses, pourront continuer et élargir le champ de recherche.

Le Laboratoire d’imagerie moléculaire

Une partie des tests effectués dans le cadre du projet, par exemple l’imagerie par résonance magnétique, est faite au Laboratoire d’imagerie moléculaire qui est équipé d’un appareil de diagnostic unique – l’un des deux scanners TEP/IRM présents en Pologne. Ce scanner combine la tomographie par émission de positons avec la résonance magnétique. Le Laboratoire d’imagerie moléculaire permet d’effectuer des recherches spécialisées dans les domaines de la médecine, de l’informatique et de la physique, telles que la recherche des marqueurs précoces de la maladie d’Alzheimer, le diagnostic et l’observation du cancer ou des réactions inflammatoires. Le Laboratoire est ouvert aux entreprises du secteur médical qui s’occupent des essais cliniques.

 

Université de médecine de Białystok

Département de médecine sociale et préventive à l’UMB

science.bialystok.plus

Udostępnij